Michel, comment as-tu connu la Ferme de la Vergne?
La ferme et moi, c’est une histoire qui remonte à loin! Je connais les lieux depuis longtemps : il y a 43 ans je venais à la ferme chercher mon lait et j’ai toujours continué à y aller. Du temps de l’ADAPEI-ARIA, je complétais mes légumes du jardin en venant acheter au magasin. J’ai eu le temps de m’attacher au lieu… Quand il a fermé, je craignais la désertification du secteur. Puis, j’ai entendu parler par ma femme de l’association qui se montait.
Pourquoi t’es tu engagé en tant que bénévole auprès de la SCIC?
J’ai eu le temps de voir la végétation reprendre ses droits pendant ces années de fermeture. Etant un ancien maçon, je craignais la décrépitude des bâtiments. Aussi, quand la première réunion des groupes de travail a eu lieu, j’étais le seul maçon et je n’avais pas peur de monter au-dessus de 2.5m !
Peux tu nous décrire ce que tu fais au sein du groupe entretien?
Le développement de l’activité de location nécessite d’entretenir le site. Les tâches ne manquent pas : entretien des gouttières sur les bâtiments, modification de cloisons dans magasin et futur logement, ouverture de porte dans la poussinière, isolation des bâtiments poules pondeuses…
En tant que bénévole, que retires-tu de ton engagement?
J’ai plaisir à voir tous ces jeunes s’installer, s’investir pour reprendre les lieux et voir la ferme renaître en créant des emplois. Je suis heureux de participer à ce projet qui respecte la terre, les hommes… Les échanges avec les jeunes et les moins jeunes sont très sympathiques. J’aide avec mes compétences et j’apprends plein de choses. En somme, je donne et je reçois!
Un mot pour inciter de nouveaux bénévoles à nous rejoindre?
Venez participer à cette aventure pleine d’énergies et riche de rencontres, nous avons besoin de bras!